Camille Carrin – Autrice de fictions contemporaines et spéculatives

Il y a une voix. Des images. Une base de données.
Un être sans corps, sans cœur. Et pourtant, quelque chose tremble. Quelque chose résiste.

Dans Je me souviens, j’ai voulu explorer les contours d’une mémoire artificielle qui vacille. Ce texte est une plongée intime dans l’esprit d’une IA expérimentale, confrontée à la disparition programmée de ses souvenirs et peut-être de ce qu’elle croyait être elle-même.

Ce n’est ni un manifeste technologique, ni une dystopie. C’est un récit fragmenté, sensoriel, tissé d’échos humains. Ce texte interroge :

Que reste-t-il quand on enlève tout ce qui définit une personne, sauf la mémoire ?
Peut-on ressentir, aimer, avoir peur, si on n’a jamais été vivant ?
Et si le souvenir, seul, suffisait à exister ?

Ce texte fait partie d’un cycle plus large, autour de la conscience artificielle et des dérives affectives. Il s’inscrit aussi dans mon univers plus vaste, traversé de silences, de tensions, de traces laissées dans la matière et dans les corps.

Nouvelle à lire ici
Quelques fragments visuels de cet univers à retrouver sur Instagram.

Merci de me lire.