Des récits où le réel se fissure.
J’écris ce qui dérange, ce qui palpite, ce qui glisse.

« Je voulais qu’elle m’aime. Je voulais qu’elle me déteste. »

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  • Un lien ancien qui se transforme.

    Il n’a plus la même forme. Il ne fait plus aussi mal. Mais il laisse une trace, comme une empreinte derrière la paupière. Un poème à lire sur ma page Instagram.

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  • Je me souviens – Nouvelle publiée

    Il y a une voix. Des images. Une base de données.Un être sans corps, sans cœur. Et pourtant, quelque chose tremble. Quelque chose résiste. Dans Je me souviens, j’ai voulu explorer les contours d’une mémoire artificielle qui vacille. Ce texte est une plongée intime dans l’esprit d’une IA expérimentale, confrontée à la disparition programmée de

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  • Le vertige de l’après

    Le vertige de l’après

    Ce matin, je l’ai envoyé. Chant Brisé. À trois maisons d’édition. Trois clics. Trois décharges. Trois vides. Je croyais que je bondirais de joie, que je pleurerais, que je hurlerais dans un oreiller. Mais je n’ai rien fait. Rien. J’ai refermé l’ordinateur. J’ai regardé le plafond. Et je me suis demandé ce que je devenais

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  • Traitement du genre dans « Provenance » d’Ann Leckie : une subtilité en retrait ?

    Je suis actuellement en train de lire Provenance d’Ann Leckie, et bien que je prenne plaisir à explorer cet univers lié au cycle du Radch, j’y retrouve une forme de déception, discrète mais persistante, sur un point particulier : le traitement du genre. Dans Le Cycle du Radch, l’emploi du féminin pour tous les personnages

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  • Une nouvelle absurde pour inaugurer la section Inclassables

    Un accident. Une voiture de police. Une ex rancunière.Et un patron menotté sans qu’on comprenne très bien pourquoi. Peur bleue est une nouvelle absurde, écrite d’un seul jet, qui ne cherche pas à rentrer dans les cases. On y croise des clés perdues, des bavettes trop saignantes, des pansements trop collants, et des dialogues qui

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  • Couper pour laisser respirer

    J’écris trop. Toujours. J’ai longtemps cru que c’était un défaut à corriger. Aujourd’hui, j’y vois plutôt une matière première. Un excès nécessaire. Mais ce que je coupe ensuite n’est pas de l’ordre du surplus. Ce sont des gestes. Des phrases qui voudraient trop dire. Et ce que je garde… c’est ce que je n’arrive pas

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  • Soleil dans le ventre : un poème en voix

    Un poème bref, tactile, intérieur. Une tension douce.Un élan. La lumière dorée du soleil disparaît à l’horizon.La chaleur de la journée est encore là.Elle te colle à la nuque. Brille. Toi aussi.Tu es un peu ivre.Un sourire danse sur tes lèvres.Tu parles trop. Tu ris fort. Trop fort.C’est ridicule. C’est parfait.Tu te sens légère.Tu ne

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  • Une première fois, une publication

    Il y a des textes qu’on écrit sans chercher à plaire. Des textes qu’on laisse surgir, sans préméditation ni enjeu. C’était beau, quand même est de ceux-là. Et pourtant… Ce texte trouvera bientôt sa place entre les pages d’un recueil. Ce texte a été sélectionné par les Éditions Anagnorisis à l’issue de leur appel à

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  • Tu la regardes. Il y a cette vibration ténue.

    Premier poème lu à voix haute. Il s’intitule L’envie. Un poème en vers libres. Pas de rimes. Pas de règles. Juste une sensation qui gratte, qui colle, qui vrille un peu. Ce moment étrange où l’on désire ce qu’est l’autre, ce qu’elle a, ce qu’elle dégage — sans pouvoir le formuler. Tu la regardes.Il y

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  • Quand une phrase ouvre un monde

    Il y a des phrases qu’on ne lit pas. On les entend. Elles respirent. Elles arrivent comme une gifle douce, ou un fil tendu dans la gorge. Dans Les Dépossédés, il y avait celle-ci : « Vraiment ? demanda-t-elle d’une voix très coquette. » Et tout s’est arrêté. Je voyais cette enfant — espiègle, brillante,

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